L’Ayurvéda est le principal système médical pratiqué en Inde jusqu’au XXe siècle. Dès lors, les colons britanniques (1750-1947), français (1637-1954) et portugais (1498-1974) favorisèrent les techniques médicales occidentales et déclarèrent l’Ayurvéda comme un système médical dépassé.
Sous le régime britannique, la pratique de l’Ayurvéda est interdite. Elle est ainsi pratiquée pendant plus d’un siècle dans la clandestinité.
L’Ayurvéda fut importé en Europe vers 1960 par Maharishi Mahesh Yogi, gourou (guru) indien spécialisé dans la méditation transcendantale.
En 1980, le Congrès National de l’Inde attribue à l’Ayurvéda le même statut que la médecine occidentale. Notons toutefois que seuls 2% des financements au département de la santé publique sont destinés à AYUSH (département des systèmes médicaux indiens & Homéopathie), incluant Ayurvéda-Yoga-Unani-Siddha-Homeopathie).
De nos jours, Ayurvéda et Médecine académique occidentale travaillent en collaboration. Chacune des deux connaissant les limites et les atouts de l’autre.
Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), l’Ayurvéda est reconnue comme : « une médecine traditionnelle incluant différentes pratiques, approches, connaissances et croyances en matière de santé, utilisant des médicaments à base de plantes, d’animaux et/ou de minéraux, des thérapies spirituelles, des exercices et techniques manuelles, appliqués seuls ou en combinaison, dans le but de maintenir le bien-être ainsi que de traiter, diagnostiquer ou prévenir la maladie. » (tiré du Dossier thématique, Aroma-zone) |
En Occident, l’Ayurvéda est encore en phase pionnière et elle s’est fait connaître principalement sous le label de wellness (bien-être) – SPA mais surtout dans sa forme la plus réduite comme un simple massage.
Cependant, les Occidentaux portent de plus en plus d’attention à l’Ayurvéda car ils recherchent un système de soins naturels qui soit complet et compréhensible, mais aussi un système qui leur permettent d’être plus proche de la nature.